Les menstruations sont un phénomène vécues par près de la moitié de la population mondiale. Pourtant, elles demeurent un sujet tabou. L’évitement du sujet entraîne sa stigmatisation, ainsi qu’un sentiment de honte et des opportunités inégales pour les personnes ayant leurs règles partout à travers le monde. Évidemment, l’effacement politique des discussions entourant les menstruations atteint de manière disproportionnée les individus vivant dans des situations précaires et d'itinérance.

  Ces personnes marginalisées se retrouvent confronté.e.s à la précarité menstruelle: ielles n’ont pas les moyens de s’acheter des produits d’hygiène menstruelle adéquats. Chaque mois, ielles font face à un dilemme impossible entre la sécurité menstruelle et leurs autres besoins essentiels, comme se nourrir. Sans produits d’hygiène menstruelle adéquats, une personne se retrouve forcée à improviser avec des alternatives souvent insalubres, mettant leur santé physique et mentale à risque.

  Ainsi, les personnes sans domicile fixe décrivent les menstruations comme l’un des obstacles les plus pénibles auxquels ielles font face.

  (Le choix de dépenser 5$ sur un repas ou une boîte de tampons peut sembler évident, mais les conséquences ne le seront pas. Sans produits d’hygiène menstruelle adéquats, une personne se retrouve forcée à improviser avec des alternatives souvent insalubres, qui mettent non seulement la santé physique à risque, mais, avec le temps, la santé mentale aussi.)